La dorure est un métier de finitions
qui fait partie de l’ameublement

C’est une pratique qui demande rigueur, patience, et dextérité manuelle,
comme de nombreuses 
pratiques du genre.
Une matière noble 
qui laisse place au rêve

Dans les temps anciens, les Egyptiens utilisaient l’or en feuille, et à l’époque de la Haute antiquité l’employaient déjà en décoration. En France, c’est au XIV siècle que les premiers cadres font leur apparition, mais c’est au XVIème que l’on commence à y mettre de l’or en feuille et il faut attendre le XVII siècle et le XVIIIème pour connaître son apogée.

Au siècle du Roi Soleil on voit apparaître la technique de dorure par excellence, la dorure à la détrempe, technique la plus aboutie, représentant le savoir-faire français en matière de dorure. Cette technique compliquée à mettre en oeuvre puis qu’il ne faut pas moins de 17 opérations pour mener a bien un ouvrage, sans droit à l’erreur, tant dans l’application de la technique que dans le choix des matières .
Ce savoir-faire s’utilise uniquement sur le bois, enduit de plusieurs couches de colle de peau de lapin et blanc de Meudon, détrempé d’eau

qui permet la réaction de la colle de peau de lapin présente dans les enduits et fera coller la feuille.
d’Arménie que sont fait des brunis, parties qui vont briller et qui donneront du volume à l’ouvrage et créeront une sorte de jeu entre l’or mat et l’or bruni qui révélera toute la profondeur d’un bois doré.
Au XIXème siècle va apparaître une autre technique appelée la mixtion, qui permettra de dorer de plus grande surface, et d’autres matière que le bois. Pourtant cette dorure n’offre qu’une finition matte par comparaison à la dorure à la détrempe. Jusque dans les années 80, le métier de doreur était spécifique à l’application des feuilles d’or. Le doreur devait donc faire appel à l’apprêteur-ornemaniste pour préparer l’ouvrage, et donc travailler les enduits.

Compétences

Outillages principal

Fers à reparer pour la reparure
Coussin à dorer
Couteau à dorer
Palette à dorer
Mouilleux
Appuyeux
Pierre d’agathe

Pinceaux
Prèle
Poncifs

Conservation, restaurations, copie d’ancien & créations

Cadres et miroirs tous styles, toutes époques…
Boiseries…
Mobiliers, assises, consoles, tables gibier, candélabres…
Statues, bois sculptés polychromes, dorées, ou en plâtre…
Mobiliers d’église, retables, tabernacles, lutrins…

Sur métal : ornements de couverture, coqs, girouettes, étendards, grilles en fer forgé, pics...
Sur la pierre : lettrages, moulures, statuaires...

Références & clients

Monuments Historiques inscrits ou classés
Cathédrale de Saint Dié
Cathédrale St Etienne, Metz
Basilique Saint Epvre Nancy
Mairie de Wissembourg
Abbatiale Remiremont
Musée d’Epinal

Préfectures
Particuliers
Associations
Châteaux
Collectionneurs
Professionnels
Ébénistes, menuisiers, tapissiers
Antiquaires, couvreurs

Galerie photo
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Son  parcours

Son parcours

Anne et Denis ont, chacun de leur coté, essayé de parfaire leurs formations initiales pour connaitre au mieux les supports, les techniques, les manières de travailler, avant de créer leur atelier. C’est sur le terrain qu’ils ont fait leurs premières armes sur des monuments prestigieux.

Toute jeune elle regarde son père travailler le bois et se passionne rapidement pour le dessin, les arts appliqués et décoratifs, et suit la filière Arts-Plastiques jusqu’au lycée. Anne a trouvé sa voie après avoir obtenu son bac et se dirige au CFA de l’Ameublement à Paris.

Au cours de sa formation elle découvre le métier de doreur et commence son apprentissage au Viaduc des Arts* à Paris. Trois années en alternance qui lui permettent de découvrir les techniques de restauration, de copie et de fabrication des cadres, miroirs, mobiliers anciens de tous styles pour de grandes galeries parisiennes.

En 2000, elle obtient son CAP et rejoint une entreprise de dorure spécialisée dans la restauration de monuments historiques où elle travaille au Parlement de Bretagne à Rennes.

Puis direction le Faubourg St Antoine à Paris où elle est en charge de la restauration du mobilier classé pour le mobilier national. Elle parfait ensuite son apprentissage en revenant au Viaduc des Arts où une peintre en décor lui enseigne les techniques de la peinture décorative et la polychromie à l’ancienne.

C’est chargée d’expérience qu’elle revient finalement dans les Vosges pour s’installer. En juillet 2003 naît l ’Atelier  DUFALA.

En 2005 elle obtient le prix sema* départemental.

En 2004 le prix artisanat au féminin par la chambre des métiers d’Epinal.

Ses autres passions

  • La vannerie,
  • L’enluminure,
  • Les métiers d’art en général